Le recueil des Lettres de mon moulin tel que nous le lisons aujourd’hui contient 24 contes et nouvelles, pour la plupart publiés dans la presse à des époques très différentes.
Déjà, la première édition, publiée chez Hetzel en 1869, réunissait trois séries de Lettres de mon moulin, qui avaient paru respectivement dans L’Événement en 1866, dans Le Figaro en 1868, et dans le même journal en 1869 ; en 1878, lors de la préparation d’une nouvelle édition (datée de 1879) chez Lemerre, ont été ajoutés cinq récits qui avaient figuré en 1874 dans Robert Helmont : « Les Étoiles », « Les Douaniers », « Les Oranges », « Les Sauterelles », « En Camargue » ainsi qu’un conte qui avait paru dans l’édition de 1875 des Contes du lundi : « Les Trois Messes basses ».
Composition du recueil
- Avant-propos (pas de publication dans la presse)
- Installation (Le Figaro, 16 octobre 1868)
- La Diligence de Beaucaire (même date)
- Le Secret de maître Cornille (L’Événement, 20 octobre 1866)
- La Chèvre de M. Seguin (L’Événement, 14 septembre 1866)
- Les Étoiles (Le Bien public, 8 avril 1873)
- L’Arlésienne (L’Événement, 31 août 1866)
- La Mule du pape (Le Figaro, 30 octobre 1868)
- Le Phare des Sanguinaires (Le Figaro, 22 août 1869)
- L’Agonie de la Sémillante (L’Événement, 7 octobre 1866)
- Les Douaniers (Le Bien public, 11 février 1873)
- Le Curé de Cucugnan (L’Événement, 28 octobre 1866)
- Les Vieux (Le Figaro, 23 octobre 1868)
- Ballades en prose : « La Mort du Dauphin » « Le Sous-préfet aux champs » (L’Événement, 13 octobre 1866)
- Le Portefeuille de Bixiou (Le Figaro, 17 novembre 1868)
- La Légende de l’homme à la cervelle d’or (L’Événement, 29 septembre 1866) .
- Le Poète Mistral (L’Événement, 21 septembre 1866)
- Les Trois Messes basses (publication non identifiée)
- Les Oranges (Le Bien public, 10 juin 1873)
- Les Deux Auberges (Le Figaro, 25 août 1869)
- À Milianah (Revue nouvelle, 1er février 1864) )
- Les Sauterelles (Le Bien public, 25 mars 1873)
- L’Élixir du révérend Père Gaucher (Le Figaro, 2 octobre 1869)
- En Camargue (Le Bien public, 24 juin et 8 juillet 1873)
- Nostalgies de caserne (L’Événement, 7 septembre 1866)
Études à consulter :
Sur le recueil dans son ensemble :
Silvia Disegni, « Vers et prose, poètes et poésie dans les Lettres de mon moulin », Permanence d’Alphonse Daudet ?; Paris, Université de Paris X, Publidix, collection RITM, 1997, p. 65-84
James F. Hamilton, « The Recovery of Psychic Center in Daudet’s Lettres de mon moulin », Nineteenth-Century French Studies (NCFS), n° 24, 1-2, 1996, p. 133-143
Geoffrey E. Hare, « The Unity of Lettres de mon Moulin », Nineteenth-Century French Studies (NCFS), n° 10, 3-4, 1982, p. 317-325
Matthew MacNamara, « Some Oral Narrative Forms in Lettres de mon moulin », ModernLanguage Review, n° 67, 1972, p. 291-299
Roger Ripoll, « Les manuscrits de Daudet », Permanence d’Alphonse Daudet ?; Paris, Université de Paris X, Publidix, collection RITM, 1997, p. 55-63