Première publication
Nouvelle publiée dans Le Figaro du 23 octobre 1868.
Reprise dans le recueil des Lettres de mon moulin (1869).
Résumé
Le narrateur rend visite à Eyguières aux grands-parents
d’un ami prénommé Maurice et fait la connaissance de deux vieillards très touchants.
Extrait
Pendant ce temps, un drame terrible se passait à l’autre bout de la chambre, devant l’armoire. Il s’agissait d’atteindre là-haut, sur le dernier rayon, certain bocal de cerises à l’eau-de-vie qui attendait Maurice depuis dix ans et dont on voulait me faire l’ouverture. Malgré les supplications de Mamette, le vieux avait tenu à aller chercher ses cerises lui-même ; et, monté sur une chaise au grand effroi de sa femme, il essayait d’arriver là-haut… Vous voyez le tableau d’ici : le vieux qui tremble et qui se hisse, les petites bleues cramponnées à sa chaise, Mamette derrière lui haletante, les bras tendus, et sur tout cela un léger parfum de bergamote qui s’exhale de l’armoire ouverte et de grandes piles de linge roux… C’était charmant.
Liens
Consulter l’œuvre intégrale (gallica.fr)
Écouter la nouvelle (litteratureaudio.com) – Donneuse de voix : Romy Riaud