La montée à Paris (1857-1861)

1857 : Quittant le collège d’Alès dans des circonstances mal définies, Alphonse rejoint Ernest à Paris le 1er novembre. Les deux frères logent à l’hôtel du Sénat, rue de Tournon.

En décembre, Alphonse Daudet rédige une comédie-proverbe : Il faut battre le fer quand il est chaud. Il achève également un recueil poétique qui s’intitule alors Amours de tête.

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Salon parisien

1858 : Daudet mène une vie de bohème et fréquente quelques salons littéraires (salon de Mme Ancelot, Mélanie Waldor…).

Durant cette période, Daudet mène une existence assez mystérieuse, encore mal connue aujourd’hui. Il se lie notamment avec la jeune garde artistique et littéraire qui fréquente la brasserie des Martyrs, en particulier avec les écrivains J. Boys, C. Bataille et A. Rolland.

Début de sa liaison avec Marie Rieu.

Le Gaulois publie deux de ses pièces en vers les 27 février et 3 mars. En juillet, publication des Amoureuses qui obtient un succès d’estime et aurait plu dit-on à l’impératrice Eugénie.

1859 : Alphonse et Ernest logent désormais rue Bonaparte.

En avril, Daudet fait la connaissance de Mistral à Paris. Il collabore au Paris-Journal, àL’Universel puis au Figaro. Il écrit notamment Le Maître d’études qui inspirera Le Petit Chose.

Daudet publie Audiberte, récit d’amour tragique qu’il situe dans le Midi.

1860 : Daudet déménage rue de l’Ouest.

Daudet est engagé comme secrétaire auprès du président du Corps législatif, le duc de Morny. Il entre en fonction en octobre, après avoir passé l’été en Provence où il partage la vie de Frédérice Mistral et des amis du Félibrige.

Profitant ensuite de cette sinécure d’homme de lettres, Daudet continue de mener une vie dissolue, multipliant les conquêtes féminines et fréquentant toujours plus assidûment le milieu de la bohême.