La Mort du Dauphin

Première publication

Ballade en prose publiée dans L’Événement du 13 octobre 1866 en même temps que « Le Sous-préfet aux champs » (Neuvième lettre).

Reprise dans le recueil des Lettres de mon moulin (1869).

Résumé

Au seuil de la mort, le petit dauphin réalise que son rang ne peut en aucun cas le sauver.

Extrait

« Ne pleurez donc pas, madame la reine ; vous oubliez que je suis le Dauphin, et que les Dauphins ne peuvent pas mourir ainsi… » La reine sanglote encore plus fort, et le petit Dauphin commence à s’effrayer : « Holà ! dit-il, je ne veux pas que la mort vienne me prendre, et je saurai bien l’empêcher d’arriver jusqu’ici… Qu’on fasse venir sur l’heure quarante lansquenets très forts pour monter la garde autour de notre lit !… Que cent gros canons veillent nuit et jour, mèche allumée, sous nos fenêtres ! Et malheur à la mort, si elle ose s’approcher de nous !… »

Bibliographie

E. Vanderlinden, « Alphonse Daudet. “La Mort du Dauphin” », Études classiques, XV, 1947, p. 279-285

Liens

Consulter l’œuvre intégrale (gallica.fr)

Écouter les deux ballades en prose (litteratureaudio.com) – Donneuse de voix : Romy Riaud