Résumé
Ce roman, publié en 1877, évoque la tentative de Bernard Jansoulet, parvenu ayant fait fortune en Tunisie, de s’intégrer à l’élite sociale du Second Empire. Surnommé le Nabab, il se voit courtisé par nombre de solliciteurs tels que le docteur Jenkins, Paganetti, Moëssard, Cardailhac ou le marquis de Monpavon. Seul Paul de Géry apparaît comme son homme de confiance. Après moult rebondissements et coups de théâtre, Jansoulet est enfin élu député de la Corse grâce au soutien du duc de Mora. Mais son ascension fulgurante sera suivie d’un échec tout aussi soudain.
Extrait
Incipit
Debout sur le perron de son petit hôtel de la rue de Lisbonne, rasé de frais, l’œil brillant, la lèvre entrouverte d’aise, ses longs cheveux vaguement grisonnants épandus sur un vaste collet d’habit, carré d’épaules, robuste et sain comme un chêne, l’illustre docteur irlandais Robert Jenkins…
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Voir par exemple l’article récent de Jean El Gammal : « La couverture du Nabab d’Alphonse Daudet par Raymond Renefer (1926) », Parlement[s], Revue d’histoire politique, 2/2016 (N° 24), p. 117-119.